Les échanges réalisés, notamment à l'occasion de la journée du 5 juillet 2013 ont confirmé la nécessité d'avancer sur les modalités de financement du modèle de l'économie de la fonctionnalité. Dans le même temps, des intérêts se font jour du coté de certains acteurs bancaires et des initiatives émergent, telles l'institut de la Monétisation, qui a pour but de "faciliter l'accès aux financements additionnels des projets nécessaires à la transition énergétique, écologique et sociétale, en démontrant qu'ils créent de la valeut et qu'ils sont rentables".
Renaud du Tertre a présenté en septembre 2013, lors du lancement de l'atelier "finance", les enjeux-difficultés liés à ces questions de financement du modèle de l'économie de la fonctionnalité, maître de conférences à l'université Paris 7 Denis-Diderot. Le texte de support est disponible ci-dessous.
Le développement des activités de service amène les assureurs à évoluer : l'enjeu n'est plus d'assurer les aléas liés à la qualité d'un bien mais à un service rendu. Or ceux-ci dépendent majoritairement d'éléments immatériels qui n'apparaissent pas dans les bilans comptables et peu dans les procédures. Avec l'émergence de l'économie de fonctionnalité, le secteur de l'assurance ouvre un nouveau champ de questions : peut-on assurer les aléas liés à une performance d'usage, ce qui signifie intégrer la variable usager ? Si oui, comment contourner la difficulté ? François GARREAU, convaincu que l'économie de fonctionnalité est un modèle d'avenir qu' il faut promouvoir, viendra présenter les réponses qu'apporte aujourd'hui Générali, dans une perspective d'évolution du métier d'assureur.