Au fil de l’exposition du cas Keolis, nous naviguions entre plusieurs systèmes d’acteurs et d’action : celui qui a rendu possible l’étude exposée (le directeur de Keolis, F. Hubault et O. Blandin, l’ARACT, le financement européen, Atemis…), le système récepteur de l’étude (Keolis, ses partenaires, le prestataire qui procédait préalablement à l’évaluation), les acteurs de la politique de transport dans la zone investiguée…
A chaque niveau systémique correspond des faisceaux de contraintes et des mécanismes de prise de décisions qu’une volonté d’adopter une logique de fonctionnalité ne peut occulter. De plus, à chaque niveau systémique, la perception de la réalité est différente, de même que les
modes et les indicateurs de l’évaluation des actions.
Afin de rendre compte de ces éléments à l’aide d’une métaphore, nous voudrions employer celle, bien connue, des poupées russes, qui vaut, selon nous, tant pour l’exposition des cas que pour le modèle (élaboré collectivement) de l’économie de la fonctionnalité.